Le progrès des arts dans la République : poème : précédé d'un discours sur le même sujet : suivi d'un autre poème intitulé Dieu et les Saints; de quelques vers sur les victoires de Buonaparté; des Doléances du Pape et de nouveaux Hymnes civiques

198 HVYMNES

Plus de rang pour l’orgueil : le triple diadème Espère vainement de se voir encensé : Aux sens , à la raison parle l Être Suprème ; Qui l'adore, est prudent ; qui le nie, insensé.

Mais pour lui rendre hommage a-t-on besoin d’un prètre ? Il se dévoile aux yeux de l'univers entier. Ses autels sont par-tout, louvrage du grand Être > Assez éloquemment, annonce louvrier.

Aux modernes décrets cède le vieil usage Qui de l'humanité méconnut les appas, Et des loix interprète un sénat juste ct-sage Abolit pour jamais la peine du trépas.

Tous les biens sont communs ,et tous les cœurssincères, La concorde succède à l’affreuse Erinnys, Et cette déité change en peuple de frères Du peuple souverain tous les membres unis.

D ER nn, 30 Fructidor.

AU BONHEUR.

ve fait l’homme quand ia raïson Commence à luire à sa pensée ? Et quand de sa jeune saison Le trouble l'ardeur insensée ?

-

O Déhenrl ! tu viens l’obséder : Par un mouvement qui lenflamme , Au desir de te posséder Jour et nuit il ouvre son ame,