Le progrès des arts dans la République : poème : précédé d'un discours sur le même sujet : suivi d'un autre poème intitulé Dieu et les Saints; de quelques vers sur les victoires de Buonaparté; des Doléances du Pape et de nouveaux Hymnes civiques
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blicain nous paroît avoir fait quelques progrès ; les journalistes traitent les poètes patriotes avec un peu plus de bénignité, et peut-être des hymnes civiques obtiendront-elles grace devant leur redoutable tribunal. Toutes celles qu’on vient delire ne son! pas également bien écrites, toutes ne sont pas d’une égale beauté, il ÿ en a mème de foibles d'expressions et de pensées; mais il y en a de sublimes, telles que celle au F'engeur ; qui, à notre avis, est une des plus belles odes que nous ayons dans notre langue. Il faut bien que nous le disions , puisque les journalistes n’ont pas voulu le dire. Le public , depuis la révolution , est si occupé d'intérêts étrangers à la poésie, qu'il faut luimontrer du doigt les bons vers qui paroissent, et lui dire: Voilà ce qui est excellent , voilà ce qui ne vaut rien. .
Cubières, dans ses Hymnes civiques ; a pris tantôt le ton noble ettantôt le ton familier. Quelques-unes sont des odes véritables, telle est celle à la Gloire et à l Immortalité; d’autres ne sont que des chansons , telle est celle à la Mère et à la Fille; quelques-unes peuvent se chanter sur des airs du Pont-Neuf, d’autres sur des airs du, grand Opéra:le Vaudeville peut réclamer cellesci ; celles-là sont du domaine de Polymnie. Nous croyons que l’auteur n’auroit pas dû des_cendre si souvent , les matières qu’il traite étant