Le progrès des arts dans la République : poème : précédé d'un discours sur le même sujet : suivi d'un autre poème intitulé Dieu et les Saints; de quelques vers sur les victoires de Buonaparté; des Doléances du Pape et de nouveaux Hymnes civiques
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toujours très-élevées. Les poètes qui chantent la liberté doivent toujours être dansl’enthousissme; ce ne sont plus des hommes, ce sont des dieux ; leur sujet est sacré comme les dieux mèmes. Mais il paroît que ces Hymnes étant, pour la plupart, destinées à des fètes populaires, l’auteur a voulu
se mettre à la portée du peuple.
Ce n’est guère à nous, au surplus, qu'il convient d’en juger, et nous allons iransérire une lettre du citoyen Saint-Ange, qui nous dispensera d’én dire davantage. Saint-Ange est un de nos meilleurs poètes et un de nos meilleurs littérateurs ; il est professeur de belles-lettres à l'E cole centrale de la rue Antoine ; il à traduit Ovide avec une élégance soutenue, et, familiarisé depuis long-temps avec les graces ‘de son modèle, on doit le croire lorsqu'il trouve des graces poétiques quelque part. Voici comment il écrit au citoyen Cubières :
Lettre du citoyen Saint-Ange au citoyen Cubières. Ca ToyEen,
« C’est l’enthonsiasme, un beau désordre, des écarts sublimes qui caractérisent l'ode pindarique. Votre Ode au Vengeur, que je viens de