Le progrès des arts dans la République : poème : précédé d'un discours sur le même sujet : suivi d'un autre poème intitulé Dieu et les Saints; de quelques vers sur les victoires de Buonaparté; des Doléances du Pape et de nouveaux Hymnes civiques
160 POÉSIES
Malheur aux nations, malheur aux potentats, Qui dans le vain espoir d’agrandir leurs états, Font à la douce paix succéder les tempêtes ! C’est haïr les humains que d’aimèr les conquêtes. Peuples triomphateurs, pleurez sur vos succès.
® Dans le jardin qui touche au sénat des Français, Ainsi chantoit ma muse : une belle déesse, Que la Raison précède et que suit la Sagesse, La Paix, l’aimable Paix se présente à mes yeux; Le myrte et l'olivier sur son front radieux, S’entrémêlent en cercle, et la gerbe dorée _Achève de imùrir dans sa main adorée. . T?Amour est sur ses pas, armé de son flambeau; T1 chasse -la Discorde, il la plonge au tombeau ; Et des partis éteints , des haines étouffées, Avec un doux sourire il abat les trophées.
Tout le peuple da suit; il doit à son retour Les tributs!de Cérès ; les plaisirs de l'amour : Avec reconnoissance autour d’elle il s’empresse, Et poussé dans-les airs les chants de l’alégresse: Un jeune ambassadeur lui sert de Sigisbé.
Sous le joug des tyrans le Florentin courbé Ent long-temps à génur, et ses tristes ancêtres Combattirent Jong-temps pour se donner des maïtres. D'un ami de la: Francelet de la Fäberté, Aujourd’hui sins contrainte il suit la volonté; Que dis-je ? Ferdinand de son peuple est. le frère, Et régner n’est pour lui que le talent de plaire.
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