Le progrès des arts dans la République : poème : précédé d'un discours sur le même sujet : suivi d'un autre poème intitulé Dieu et les Saints; de quelques vers sur les victoires de Buonaparté; des Doléances du Pape et de nouveaux Hymnes civiques

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Ouvre-les tes nobles portiquesAu jéune et brave Curtius, À l'intrépide Mutius, Modèles des héros antiques. Mutius, pour punir sa main _L’avoir trahi son grand dessein, Laplonge dans la flamme ardente, Curnus, non moins géntreux, Court se jetter , sans épouvante, Dans un abime ténébreux.

Couple ;'digne d'idolatrie, + D'où vint ton courageux effort? Tu te dévouas à la mort Pour le salut de ta patrie.

Tels sont les héros dont le temps Consacre les faits éclatans,

Er dont il respecte la gloire.

Qui ne travaille que pour soi, Exclus du temple de mémoire, Est né pour ramper sous un roi.

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AU DESINTÉRESSEMENT

Àir : des Versaillois.

I, Es rois, de leur trésor en vain s’enorgueillissent ;

Leurs vœux les plus ardens rarement s'accomplissent,

Sur le trône, auprès d'eux, compagnon de la mort, Vient s'asseoir le pâle remord.

Sans cesse il les poursuit au milieu des ténébres ,

Et trouble leur sommeil par des songes funèbres.

Mortel , devant Plutus , garde-toi de fléchir ;

C’est le mépris de l'or, qui peut senl t’enrichir :

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