Le progrès des arts dans la République : poème : précédé d'un discours sur le même sujet : suivi d'un autre poème intitulé Dieu et les Saints; de quelques vers sur les victoires de Buonaparté; des Doléances du Pape et de nouveaux Hymnes civiques

(48) re Ce n’est pas nous que l’on doit plaindre ; Octave, maître du pouvoir ; Pour la patrie est seul à craindre ; Nous avons fait notre devoir.

Debout, avec toute ma gloire , Je sers d'exemple à l'univers ; Je suis plus grand dans mes revers Qu'Octave au sein de la victoire. Ennemi des rois et des grands, J'ai voulu , du joug des tyrans ; Délivrer ma chère pairie : Le sort a trompé mes desseins ; Mais je brave encore leur furie, Sùr d’être estimé des Romains.

Ils sont tout fiers de leur conquête , ‘Amis, n’en soyez point jaloux ; Ce qu'on ‘ira d’eux et de nous Vengera bien notre défaite, On dira qu'ils furent «ruels; Qu'armés de glaives criminels, Ils ont fondé la tyrannie. On dira : Brutus et les siens, Voyant l'égalité a c Sont morts en dignes citoyens.

T1 dit : et prévenant la rage De ses implacables bourreaux, * Il se frappe et meurt en héros” Qui doit sa gloire à son courage. Citoyens, voilà les mortels Qui sont dignes de vos autels ; Dignes que votre œil les contemple : Et toi, qui règne sur leur cœur, Hérorsme, ouvre-leur le témple Où siégent tes adorateurs,

Quvre-les