Le progrès des arts dans la République : poème : précédé d'un discours sur le même sujet : suivi d'un autre poème intitulé Dieu et les Saints; de quelques vers sur les victoires de Buonaparté; des Doléances du Pape et de nouveaux Hymnes civiques

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Âir : Chacun avec moi l'avouer.

1. des Catons et des Brutus, Stoïcisme,, fier et sévère,

Père des antiques vertus, Qu'aujourd’hui la France révère; Sensible à tes mâles attraits, Mamuse, pour peindre tes traits, N'invoquera point le Parnasse. Loin de moi tous les faux portraits Dont le monde admire la grace.

Ce fut le vertueux Zénon Qui, le premier, te fit connaître: Quel philosophe , à ce grand nom, Ne se rappelle point son maître ? Zé£non , au caprice de l’eau, Avait, sur un léger vaisseau, Confé toute sa fortune : Mer, tu lui servis de tombeau ; Au gré de l’avare Neptune.

Heureux naufrage, sois béni; Zéënon ; en perdant sa richesse , D'un peu d'ambition puni, Parvint à l'extrême sagesse,

Je crois le voir contre les flots, Suivi de pâles matelots,

Lutter long-temps avec Courage. Qu'ils sont doux les jours de repos Qui succèdent aux jours d'orage !