Le progrès des arts dans la République : poème : précédé d'un discours sur le même sujet : suivi d'un autre poème intitulé Dieu et les Saints; de quelques vers sur les victoires de Buonaparté; des Doléances du Pape et de nouveaux Hymnes civiques

(54) Français, mon souhait n’est point vain; Déjà votre gloire commence, Au milieu d’un siège inhumain Lille a fait revivre Numance. (1) Vos soldats, jaloux de vos droits, Ont étonné, par leurs exploits, Les Alpes et les Pyrénées ; Et, pour marcher contre les rois, Vous n'attendez pas les années.

AU LE NIEGA INT C À

PT ————

Air : La Belle est au jardin d'amour. J

Fiieasse , âge de la candeur, Il est temps d’essuyer tes larmes : Ma muse, organe du bonheur, S'apprête à calmer tes alarmes ; Elle va , dans un doux tableau, Promener ton âme attendrie,

De la tourmente du berceau

À la tourmente de la vie.

Le mortel à peine était né,

Que, mis au rang des vils esclaves,

T1 gémissait , environné

Des plus ridicules entraves,

Un philosophe vertueux,

De ces liens t'a délivrée ;

Il brisa le scepre hideux

De la sottise invétérée, meme

LE AN ST NS (1) On sait qu'au siége de Numançe tous les habitans aimèrent mieux périr que de se rendre.