Livre d'or des officiers français de 1789 à 1815 : d'après leurs mémoires et souvenirs
et sans instruction militaires, il a attaché son nom à d'assez grand succès.
(Maréchal MArMoNT, Mémoires, t. Il, p. 158.)
Berne possédait, avant l'invasion française de 1798, d'immenses ressources; elle avait un trésor considérable, des magasins bien pourvus, des contrats, des annuités pour plus de vingt millions. Tout avait été consommé ou saisi par le maréchal Brune.
(Maréchal Ney, Mémoires, t. II, p. 160.)
Dans une chanson, un bel esprit de régiment donnait à un conscrit des leçons pour aller en maraude : « N'y va jamais le jour, lui disait-il, c’est trop bête. Mais vas-y à la brune, tu ne manqueras jamais ton coup. »
(Duchesse D'ABRANTÈS, Mémoires, t. V, p. 25, note.)
Le Maréchal CLARKE (1)
En 1807, le maréchal Clarke reçoit de Napoléon Ier 100,000 francs en argent et 100,000 francs en rentes sur l'Etat.
(Correspondance de Napoléon [°', t. XVI, p. 53.)
Les Bourbons ôtèrent le ministère de la guerre au maréchal Soult pour le donner au général Clarke, dont l'Empereur avait payé l’espionnage et les dénonciations en le nommant duc de Feltre, dont, à l'office de bourreau près, Louis XVIII fit un Olivier le Daiïm ou un Tristan l'Hermite et dont il paya les terribles services en abaissant jusqu’à lui la première dignité de l'Etat.
(Général THIÉBAULT, Mémoires, t. V, p. 27
(1) Duc de Feltre.