Marie-Antoinette et l'intrigue du collier

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mettrons pas non plus en cause leshomélies de M. de Viel-Castel, les points d’exclamation de M. de Lescureet les feux d'artifice de MM. de Goncourt. Nous nous bornerons à rappeler les travaux de MM. Campardon et Gust. Chaix d’Est-Ange, un laborieux compilateur et un froid légiste, travaux moins surchargés d’enluminure littéraire, mais où se retrouvent la même méthode, la même argumentation, les mêmes complaïsances et le même parti pris.

Le cliché de l'affaire du collier est définitivement fondu ; et les nouveaux bollandistes qui chaque jour viennent ajouter quelques ornements à la grande légende, limpriment et la réimpriment imperturbablement, sans y rien changer. Ne semblet-il pas qu'aujourd'hui tout le monde écrive pour quelques salons bien plutôt que pour le public et pour la vérité ?

Nous ne voulons point nous donner Îa tâche ingrate de lutter contre la vogue du jour ; mais il nous sera bien permis de déclarer qu’en cette affaire, nous tenons pour certain et nous osons affirmer avec conviction que la version qu'on s’efforce de consacrer est inexacte en beaucoupde ses parties, incomplète et manifestement arrangée à la

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