Marie-Antoinette et l'intrigue du collier

-MARIE=ANTOINETTE

_ meubles et leurs objets précieux. C'était, _ lit-on partout, pour mettre en sûreté le

fruit de leurs rapines. En sûreté! Mais il est bien clair que leurs richesses mobilières, aussi bien que leurs personnes, n'étaient pas plus en sûreté à Bar-sur-Aube qu’à Paris. Là ils s’établissent sans paraître éprouver aucune inquiétude ; et cependant ils savent que lexplosion est proche, que les poursuites commencent. Ils tiennent table” ouverte, ils voient la haute société, notamsaent le duc de Penthièvre, l’abbé de Clairvaux, et d’autres personnages de distinction, qui tous traitent la comtesse avec la plus grande déférence. (Mémoires du comte Beugnot.)