Matériaux pour aider à la recherche des effets passés, présens et futurs du morcellement de la propriété foncière en France

SUPPLÉMENT, 13

Les opinions de lord Selkirk, de MM. Malthus, Simond, M. Cullock., etc., sur la décadence infait lible de l'agriculture, partout où le morcellement des térres sera poussé au-delà de certaines himites, et sur la tendance des pelits propriétaires au républicanisme ou à l’absolutisme, sont aujourd'hui les opinions unanimes de tout ce que l'Angleterre renferme d'hommes judicieux dans toutes les classes et dans tous les partis.

Rien .ne paraît y avoir autant frappé M. de Staël que leur inexplicable concert, et il se l’est cependant expliqué.

«Les économistes anglais, ordinairement si « habiles à observer les faits et à en tirer de « justes conséquences, ont, pour la plupart, « l'esprit si FAUSSÉ sur la question de la divi« sion de la propriété et de son influence sur la

petit Canton Suisse. C’est à M. Simond, connu par ses voyages en Angleterre et en Suisse, que l’économie polilique en est redevable.

Dans la controverse épineuse qui nous occupe, ce n'est ässurément pas une circonstance indifférente, qu'après avoir étudié sur les lieux et en observateur éclairé, les deux contrées qu’on cite aux extrémités de l'échelle, l'une, comme le triomphe des grandes propriétés foncières, et l’autre, comme le triomphe des pétites; un écrivain, aussi dépouillé de préjugés, ait fini par se prononcer coûtre ces dernières avec tant de force et presque sans restrictions.

Il n’est encore sorti des presses anglaises , à notre connais-