Matériaux pour aider à la recherche des effets passés, présens et futurs du morcellement de la propriété foncière en France
INTRODUCTION. 24
Sa conjecture sur l'accroissement des naissances fut tellement infirmée par les premiers. relevés qu’en fit dresser Buonaparte encore Consul, qu’ils mirent au jour un décroissement effectif de près d’un cinquième. En 1801, époque où il venait cependant de terrasser l'anarchie, celles de l’ancienne France se trouvèrent réduites à 857,70, et quoiqu'augmentées dès lors, elles n’ont point encore repris leur ancien niveau.
Si M. Malthus se fût borné à avancer que le défrichement des pares, des prairies et des
pulsion à l’agriculture, ou du moins d'augmenter le produit brut qui est celui sur lequel se règle la population. 1] y a donc lieu de croire que les moyens de subsistance n'ont pas diminué, si même ils n'ontaugmenté pendant la révolution , et l’aspect général de la France tend à confirmer cet apercu. Je ne puis done admettre la conjecture de Sir Francis d’Ivernoïs, qui pense (Tableau des. Pertes, chap. 11, pag. 14) que pendant la révolution , les naïssances ont piwinué en France d’un septième. Test bien plus probable qu'elles y ont Avemenré de toute cette quantité. » — Æssei sur le principe de la population, par J. R. Malthus, 2.° édition française, traduite de l'anglais sur la 5. édit., par P. Prévost, prof. à Genève. Paris et Genève , chez J.-J. Paschoud, 18283 vol. 11, pag. 78.