Mémoires politiques et militaires du général Doppet, contenant des notices intéreffantes and impartiales sur la révolution française, etc.

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tulation que l’on fit avec lEfpagne, ce général ; en parlant des poftes de Collioures , Port-Vendres & Saint-Elme, ajouta ces mots : Liyrés par la trahifon, Et, qu'il me foit permis de le dire en pañlant , Je crois que ce furent ces mots, fignés par le général elpagnol & mis dans une capitulation , qui engagerent l’Efpagne à ne pas vouloir remplir les engagemens contraétés lors de la reprife de ces places par l’armée des Pyrénées, Je ne dois pas pafler à un autre objet, fans défabufer ceux qui n'auraient mal compris au fujet des deftitutions & arreftations faites à lParmée : en difantque je ne fus point accufateur, je n'ai pas voulu dire qi’on dût rougir de lavoir été. J'ai toujours penfé que les perfidies militaires fefant répandre le fang des foldats , il était du devoir des républicains d’empêcher ces perfidies. Jai cru que dans Îles accufations il ny a de crime &r de honte que pour les faux témoins. IL eft probable que ceux qui ont tant crié contre les dénonciateurs , étaient des gens qui voulaient remplit leurs poches, ou faire d’autres crimes, fans qu’on ofàt les accufer : fi telle n’eût pas été leur intention , ils ne fe feraient recriés que contre les faux dénonciateurs.

Ç--146: Ma maladie fut très grave pendant prés dé trente jouts : comme il y ävait beaucoup de malades à Perpignan, & que je croyais, en changeant d'air, me rétablir plus tôt dans . mon pays; j'écrivis au miniftre de la guerre pour démarider un congé. En me l’adreffant, il me fit la réponfe {uivante :

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