Mémoires politiques et militaires du général Doppet, contenant des notices intéreffantes and impartiales sur la révolution française, etc.
[4] là chûte des fociétés populaires. Je reviens à mes événemens , en annonçant cependant qu’on trouvera de plus amples détails fur la chûte des Jacobins, dans le cinquieme livre de ces mémoires. $. 29. J'afiflais réguliérement à toutes Îes féances des Jacobins de Paris depuis le commencement d’oétobre 1791. Comme j'avais plufieurs fois paru à la tribune avec avantage , je fus nommé membre du comité de correfpondance, où j'ai refté cinq ou fx mois. Je cite cette circonftance pour déclarer encore que, tous les jours dans les archives, j'aurais été bien à même de découvrir des trames de confpiration, ou des traces de fafion, s’il en eût réellement exifté. Je peux affirmer que je n'ai rien vu, rien découvert de liberticide dans tout ce qui eft venu à ma connaïiffance. J'ai, il eft vrai, quitté la fociété mere le 20 août 1792, pour me rendre à la fronticre, & j'ignore ce quia pu s’y paffer depuis lors.
Avant de pañler à la fuite de mes événemens, je ne dois pas omettre deux ou trois circonftances bizarres, dont j'ai été le fujet aux Jacobins de Paris. Ces circonftances font de nouvelles preuves des mauvais effets de lefprit de parti, &t ne font conféquemment pas déplacées dans ce chapitre.
J'occupais le fauteuil de la préfidence le jour où Dumourier fe préfenta à la fociété pour lui faire part de fa nomination au miniftere. Ie favais qu'il avait été porté à cette place par des
patriotes &\\ laffemblée législative ; je favais