Notes de police : de Robespierre à Fouché : documents inédits : papiers secrets, erreurs judiciaires, complots, pamphlets, choses d'Église
AIA UN NOTES DE POLICE
je fus placé au ministère de la Police. Pendant deux ans je fus employé à la commission des émigrés. Les mêmes services qui m'ont valu l’amitié de M. de Trassens, je les rendis de la même manière à nombre de malheureux de cette classe. MM. les évêques de Mende et d'Amiens, M. l’abbé d’Astros, vicaire général de Paris, M. le baron de la Rochefoucauld, peuvent en rendre témoignage. Si M. le duc de Brissac et M. le cardinal de Belloy vivaient encore, ils pourraient dire que ce fut par moi qu'ils obtinrent la radiation de mesdames de Rohan et de Crussot, dans un moment où leurs biens affichés allaient être mis en vente.
« Mes services me permettent d'espérer que je serai de nouveau employé. Une lieutenance de police de première classe m'était promise sous M. le duc d'Otrante ; le moment où je l’obtiendrai peut être hâté par une puissante protection : je dois prouver que je n’en suis pas indigne; ce motif seul a pu me faire entrer dans tous ces détails. »
À cette note, sont joints de nombreux documents, parmi lesquels nous n’äurons qu'à glaner :