Notes de police : de Robespierre à Fouché : documents inédits : papiers secrets, erreurs judiciaires, complots, pamphlets, choses d'Église
AVATARS D'UN POLICIER 175
Le duc de Plaisance, pair de France, écrit, le 21 février 1815 : « J'ai vu M. Eymard, commissaire spécial de police en Hollande pendant près de deux ans. J’ai suivi de près sa conduite ; je l'ai toujours reconnu plein d’honnèteté, de modération, cherchant à concilier les esprits et à tempérer les rigueurs nécessaires de ses fonctions. Il était estimé à la Haye et personne ne m'a porté contre lui de plaintes. Aussi ài-je tou-
jours réclamé pour lui la justice du gouverne-
ment et je l’ai-regardé comme digne d’être porté à un emploi supérieur. »
Le lieutenant-général comte Guilleminot s’exprime ainsi : « C'est avec plaisir, Monsieur, que je rends justice à la manière dont vous vous êtes conduit à Mayence pendant la durée du dernier blocus. Votre sagesse et votre fermeté, le soin avec lequel vous vous êtes attaché à rechercher et à faire connaitre les abus qui pouvaient compromettre le service, la constance avec laquelle vous avez surveillé les hôpitaux, dans les moments où la mortalité y exerçait les plus grands ravages, le zèle que vous avez mis à répondre à tout ce qu’on pouvait attendre d’un magistrat aux fonctions duquel rien n'était étranger, vous ont valu les suffrages de toutes
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