Poussière du passé : (notes et tableaux d'histoire)

UNE IMPOSTURE pur!

il y a chose jugée. Par trois fois, en ce qui touche le personnage, les tribunaux se sont prononcés : en 1824, à Brandebourg, où ils le condamnèrent à trois ans de prison comme faux monnayeur, moins encore sur la preuve du crime que parce qu'ils considérèrent qu’il avait donné la mesure de sa moralité en essayant de se faire passer pour un prince de la maison de Bourbon ; en 1851, à Paris,où ils déboutèrent ses héritiers de leurs prétentions royales, sur les énergiques conclusions de l’avocat général Dupré-Lassalle et malgré la brillante plaidoirie de Jules Favre, et enfin sur appel, en 1874.

« Attendu, est-il dit dans le jugement confirmé par un arrêt de la Cour, qu’il est constant en fait que depuis le ro août 1792 jusqu’au 9 thermidor 1794, la surveillance du Temple a été l’objet des précautions les plus minutieuses et que, depuis le 9 thermidor, la vigilance de ces précautions n’a pas diminué; que l’acte de décès du fils de Louis XVI, du r2 juin 1795, et le procès-verbal de son autopsie ont été environnés d'une publicité incontestable qui ne permet pas d'admettre une substitution de personne; que

ces actes sont confirmés surabondamment par