Précis des événements militaires, ou Essai historique sur la guerre présente : avec cartes et plans. T. 2, Renfermant la suite dles évènmens les plus remarquables depuis la rupture de congrès de Restadt jusqu'à la fin de la campagne de 1799, au 7 et 8 de la République, page 481
Notes. 465 Frédéric IT, qui soumit un grand nombrede villes; et$ous Henri de Luxembourg, les Viscomti s'étant emparés de Milan, cheflieu de la ligue guelle, par
les secours de cet empereur, la Lombardie presqu’entière devint Gibeline,
On voit que dès cette époque, la téralté dopie nion, à laquelle ces deux partis sembloient devoir’ leur origine, n'avoit plus d'influence sur le:choix: de ceux qui les embrassoient. Dans les troubles qui en avoient été la suite, il s'éloit formé un grand nombre de petits états indépendans , : soit: princi= pautés, soit républiques ;'et dans les républiques, il s’'étoit formé des factions. Chacun se rangeoit du côté qui sembloit le plus favorable à ses intérêts! Voilà pourquoi Naples, soumise à la maison d'Anjou, et Florence, république, restèrent-fidèles au pape, dont elles ayoient peu à craindre, et dont l'autorité les soutenoit contre l'empereur, tandis que les petits états de Lombardie, qui avoient tout à craindre ou à espérer du chef de l'empire, restèrent constamment Gibelins,
Rien n’éclaircit mieux cette observation que ce qui arriva sous Henri de Luxembourg, lorsque le roi de Bohême vint $emparer de Brescia et de Bergame, appelé par les Gibelins. Le pape avoit consenti à ses conquêtes, espérant par-là fèrmer à jamais à l’empereur le chemin de l'Italie. Le roi de Naples et Florence n’enténdirent rien à cette politique, L'esprit guelfe étoit pour eux celui de
H k