Quatre commissaires du Conseil exécutif à Angers : (1794)

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dresse du 30 mai 1793, mais on ne parle pas du pacte fameux de Pontivy, pacte que les fastes de notre Révo-

28 juillet 1793, lorsque les brigands s’emparèrent des Ponts-deCé, après avoir mis en déroute les troupes qui y étaient en garnison, lorsque ces mêmes brigands se portaient de suite sur Angers et que le général Duhoux avait pris la fuite sur la route de Paris, la Garde nationale d'Angers et les habitants fonctionnaires prirent sur-lé-champ les armes, allèrent au-devant des brigands qu’ils repoussèrent jusqu'à Saint-Maurille des Ponts-de-Cé, et cette première fois préservèrent Angers de l'invasion des brigands. Dans l’action qui eut lieu à Saint-Pierre de Chemillé, le 41 avril 1793, sous le commandement de Berruyer et de Duhoux, un détachement d'environ quatre-vingts citoyens d'Angers, commandés par le capitaine Chevalier, Briguenen et Proust, officiers, Godard, sergent des grenadiers, Bondu et Besnard fils, sergents suppléants, accompagnés d’environ deux cents autres citoyens de SaintCalais, montèrent les premiers au-dessus des retranchements, gagnèrent avec vigueur les haies et les fossés des tirailleurs des brigands, et les repoussèrent au pas de charge.—C’est là que la 35e division des gendarmes à pied de Paris fonça avec une intrépidité sans bornes et perdit beaucoup de monde. Marchand, d'Angers, capitaine de la gendarmerie à cheval, perdit la vie; Beaumanoir, adjudant, fut blessé. Mais la victoire fut complète de notre côté. On s'attendait alors que: Leigonnyer, qui commandait l’armée de Vihiers, se serait porté sur la ville de Chemillé avec cinq mille hommes; mais, après sept heures de combat et de succès, on fit . replier l’armée à Saint-Lambert-du-Lattay, sous les ordres de Berruyer, au nombre d’environ cinq mille hommes, après avoir incendié trente maisons à Saint-Pierre de Chemillé — Ce furent trois ou quatre canonniers de la Garde nationale d'Angers qui, à cette même affaire, se jetèrent dans la redoute que les brigands avaient établie sur la grande route, en enlevant la pièce de canon qui tirait continuellement sur l’armée de la République, tandis que plusieurs autres citoyens du faubourg Saint-Michel s'étaient également emparés d’une autre petite pièce que les rebelles avaient placée au coin de la blanchisserie du citoyen Gesbron, et l’emportèrent sur leurs épaules. — C’est la Garde nationale d'Angers qui, avec la 35€ division de la gendarmerie de Paris, est entrée la première dans la Vendée, au mois de mars 1798, et a délivré des mains des brigands, après un combat opiniâtre, un grand nombre de prisonniers détenus à-Chemillé. — Ta garnison de Mayence, arrivée à Angers au mois de novembre 1793 après avoir beaucoup souffert dans les différentes attaques contre les