Quatre commissaires du Conseil exécutif à Angers : (1794)

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cureur général syndic. De son côtéFla municipalité désigna quatre autres commissaires : Hébert, Guillory, Sinval et Cherbonnier.

Dans sa séance du 1* janvier 1794, l'administration municipale assigna aux commissaires parisiens, et à leurs cinq adjoints, un local où ils pourraient entendre les réclamations de tous les citoyens qui avaient souffert, et préparer leur travail. Elle mit à leur disposition pour tenir leurs séances l’hôtel Le Gouz, rue SaintJacques (aujourd’hui rue du Canal).

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Sitôt que Baudin et Heudier furent installés à l’hôtel Le Gouz, les habitants d'Angers s’y présentèrent pour déclarer les pertes qu'ils avaient faites lors du siège de cette ville par les Vendéens, les 3 et 4 décembre 1793. Mais bientôt la politique locale vint distraire les deux commissaires de leurs occupations. Voici à quelle occasion.

Il y avait deux Sociétés populaires à Angers, celle ‘de l'Ouest et celle de l’Est. La première, qui s’intitulait Société des défenseurs des droits de l’homme, siégeait ‘dans l’ancienne chapelle du Bon-Pasteur, rue SaintNicolas, et l’autre tenait ses séances dans l’ancienne église des Dominicains, aujourd’hui la gendarmerie nationale. Cette dernière, appelée Société des Amis de la Liberté et de l'Egalité, moins sanguinaire que l’autre, était devenue l’objet des attaques des Jacobins pur sang, et on sait si les sans-culottes abondaient à Angers. | Le jour de la première fusillade au Champ-des-Martyrs, le 12 janvier 1794, Hudoux et Loizillon, l’un membre et l’autre secrétaire de la Commission Militaire présidée par Félix, vinrent causer du trouble à la séance de la Société de l'Est. Un ancien professeur de droit

public à l’Université d'Angers, le citoyen Guillier de la