Rapport historique sur les progrès de l'histoire et de la littérature ancienne, depuis 1789 et sur leur état actuel, présenté à Sa Majesté l'Empereur et Roi, en son Conseil d'État, le 20 février 1808, par la classe d'histoire et de littérature ancienne de l'Institut

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publiées en latin par Ant. Ximénès; les Vérités philosophiques en l'honneur de la religion et de la patrie, par Don Vincent Fernandès; les Recherches philosophiques sur la beauté idéale, par D. Estevan de Astraga, auxquelles nous pourrions joindre un poëme de D. Isidore Perez sur la philosophie des mœurs. Genovesi, le Locke de l'Italie, lémule de Verney, a été plus heureux que lui dans l'influence qu'il a exercée. Il terminoit dans lexil et l'abandon son illustre carrière, au commencement de la période que nous parcourons; mais il a laissé du moins un disciple dans Francesco Longano, auteur des Élémens de métaphysique et de logique, et de quelques autres écrits. Ant. de Martiis a traité les mêmes sujets sous le même titre : leurs ouvrages cependant sont plus utiles à l’enseignement qu'au perfectionnement de la science. Les Verri, Beccaria, n'étoient plus ou avoient cessé d'écrire. Le célèbre Alfieri, capable sans doute d’unir les paisibles couronnes de la philosophie aux palmes brillantes de la muse tragique, après avoir prêté trop facilement les secours d’un talent hardi et d’une imagination impétueuse à des systèmes politiques dont le tableau de nos malheurs fui découvrit bientôt les dangers, sembloit désespérer de finfluence des lumières, lorsqu'il eût dû se borner