Un collaborateur de Mirabeau : documents inédits

DO Jacques Rousseau au Panthéon, ne voulut pas perdre une aussi belle occasion de presser l'exécution de ce décret. Le transfert eut lieu fort peu de temps après et, dans cette nouvelle solennité, Reybaz fut encore comblé d’honneurs. Par trois fois on l'invita à figurer en tête du cortége, à la droite du président de la Convention, mais il préféra rester dans un petit groupe formé de cent cinquante Genevois et marcher tout simplement à côté de sa fille.

D'autre part, son prédécesseur, TronchinLabat, lui écrivit : «… Je commencerai par féliciter la République de Genève, mon ancienne patrie, pour laquelle j'aurais sacrifié mon sang et ma fortune, du bonheur qu’elle a de vous avoir pour son représentant. Il fallait vos lumières, votre sagesse et votre patriotisme pour la servir dans ces temps d’orage comme vous Vavez fait en maintenant son indépendance et lui donnant un nouveau lustre, en dépit de Ja

rage et des manœuvres abominables de quel-