Un collaborateur de Mirabeau : documents inédits

UT outre, participer — nous ne savons dans quelle mesure — à la préparation des articles organiques du culte protestant (loi du 42 germinal an X). Puis, devenu Français par le fait de l’annexion de Genève à la France, il eut un mo-

ment la velléité d’entrer au Corps législatif...

nève, t. III, p. 60) et dont Reybaz n'aurait conservé que six vers sur le mouvement du discours :

Tel qu'un fleuve grossi par des ondes nouvelles S'arrête, les embrasse et s'enfuit avec elles, Précipite son cours, puis, réprimant ses eaux, A peine en sa lenteur fait plier les roseaux: Tel l’orateur sacré, dans sa marche facile,

Doit suspendre, presser ou ralentir son style.

1 Cette velléité nous est révélée par la lettre suivante qu’il reçut, datée du 15 janvier 1801 :

« L'un des plus distingués coopérateurs de Mirabeau n’est point du nombre des hommes qu’on oublie : nous nous rappelons encore l’Adresse au roi pour éloigner ses troupes. En mon particulier, j'apprends avec bien de l'intérêt que vous soyez du petit nombre des vétérans d’alors qui ont échappé aux fureurs ochlocratiques. Je vois avec le même sentiment votre nom porté sur la liste des éligibles, et j'espère que mes collègues sentiront le prix d’une telle acquisition