Un hiver à Paris sous le Consulat (1802-1803) d'après les lettres de J.-F. Reichardt

SOUS LE CONSULAT. 443

premier acte, lui-même languissant. Au second acte, la musique s’anime, mais la claque commençait à se fatiguer; au troisième, aussi médiocre que le premier, ses forces étaient à bout. Si les amis du compositeur italien ne savent pas mieux organiser leur salle pour la représentation, Paisiello passera un mauvais quart d'heure. Les partisans de la musique française veulent faire tomber l’opéra du Napolitain; d'avance ils le déclarent mauvais. À la sortie de la répétition, je les entendais critiquer à outrance.

À ma prochaine lettre, le compte rendu de « la première ».