Une mission en Vendée, 1793

UNE MISSION EN VENDÉE, 1798. 104

je fais partir de suite par la rivière de Dinan la première compagnie de Lorient, le bataillon de Loir-etCher en garnison dans cette place. Nous renforçcons aussi nos postes pour prévenir toute surprise et nous envoyons en avant, à la découverte, des patrouilles nombreuses et quelques pelotons de cavalerie. J’ai indiqué pour le matin à 8 heures une revue générale, afin d'achever l'organisation définitive des divisions de l'armée, et ranimer le courage et la confiance du soldat.

lier au club je m'étais altaché à raffermir le courage et la confiance des habitants. La seule terreur dont les brigands ont soin de se faire précéder étant déjà pour eux une demi-victoire, et la peur était le premier mal auquel il fût instant de porter remède. Hier dans la matinée j'ai fait avec Gouverneur et Tribout la visite des environs de Dinan, des remparts, des principales portes, des endroits propres à recevoir les batteries, des redoutes, des chemins par où l’ennerni pourrait venir et traîner son artillerie, des ponts à couper en cas de besoin pour intercepter toute communication, etc. Nous combinons sur les lieux notre plan de défense. Je parle aux ouvriers que j'encourage et auxquels je fais connaître les dispositions de l'arrêté ci-dessus pour récompenser les travailleurs et punir les paresseux.

2 Frimaire. Au député Tréhouard.

« Il est 4 heures du matin et je reçois seulement ta lettre.

« Nous ne savons rien encore. Quel gendarmes ont été pris à Dol et fusillé#

successivement arrêtés nous en on Gus