Une mission en Vendée, 1793

106 UNE MISSION EN VENDÉE, 1198.

3° Veiller avec le plus grand soin à ce que les corps de garde placés hors la ville ou les postes avancés n'aient que des soldats sûrs et faits au service, bien armés ; les paysans mal armés et mal exercés devant être réservés pour le service intérieur de la place. Cette mesure ne pouvant avoir que demain son exécution, envoyer dès ce soir à chacun des postes importants des officiers instruits pour surveiller.

4° Former de suite les divisions et conduire les chefs aux différents postes qu'ils devront occuper, afin qu'ils les connaissent et qu'ils puissent s’y porter de suite à l'instant où il y aurait une alarme.

5° Envoyer chercher le commandant d'artillerie pour qu'il fasse tout de suite les dispositions nécessaires pour ournir aux différents postes les gargousses et munitions nécessaires et tenir les cartouches toutes prêtes à être délivrées à la troupe. |

6° Faire exercer deux fois par jour la troupe non habituée et une fois l’autre; prendre parmi les soldats instruits des instructeurs pour les autres; enjoindre aux officiers de se trouver aux exercices.

1° Oter aux paysans non exercés les bonnes armes qu'ils peuvent avoir et les donner à ceux des soldats instruits qui sont mal armés.

8° Demander à Rennes huit cents cavaliers de la nouvelle levée pour éclairer nos patrouilles d'infanterie et aller à la découverte.

9° Réserver pour les bivouacs de nuit les meilleures troupes et les officiers les plus entendus au service.

10° Veiller à ce que la visite des postes avancés soit exactement faite chaque soir par un officier de l’étatmajor. 11° Mettre en état de réquisition tous les outils pour les pionniers, tous les cuirs des environs et tous les cor-