Une mission en Vendée, 1793

18 UNE MISSION EN VENDÉE, 1793.

La plupart se repentent de leur erreur, et n’attendent, disent-ils, qu’une amnistie pour abandonner leurs chefs qui ne cherchent eux-mêmes qu’à abandonner leur armée pour se sauver. Tel est le résultat de tous les interrogatoires. On évalue à deux mille le nombre des brigands tués devant Granville. Nous avons perdu peu de monde. »

24 Brumaire.

À la municipalité de Dol : « Je recois votre lettre, citoyens, et je vous annonce que j'ai prévenu vos désirs en écrivant hier au général Tribout de se porter dans votre ville avec le plus de forces possible pour fermer d’un.côté la route de Cancale, protéger de l’autre votre commune et maintenir les campagnes d’alentour, où pourront aussi être pris plusieurs des ennemis fuyards. Quant à ce qui concerne la justification de votre garde nationale, je me plairai à recueillir tous les détails qui pourront me prouver que votre commune n'est nullement coupable de l'invasion des brigands. »

ARRÊTÉ

« Le commissaire du Comité de Salut, etc. envoyé par les représentants du peuple près les côtes de SaintMalo ;

«Considérant que le moyen le plus puissant d’affermir la liberté esi de préparer la génération naissante à la défendre, que tout enfant d’une République doit être soldat, prêt à porter les armes pour repousser les ennemis de sa patrie, que le courage, compagnon et garant de la victoire, est l'essence du républicanisme et que le courage naît de l'habitude des exercices militaires et du mépris des dangers ;