Étude des ferments des glucosides et des hydrates de carbonne chez les mollusques et chez les crustacés

oi

lactose, tout au moins à un certain moment donné, tandis que les résultats négatifs ne permettent pas de tirer une conclusion ferme que ce ferment n'existe pas chez l'animal avec le suc duquel on expérimente. Car il se peut que, dans certaines conditions, ce ferment apparaisse dans le suc digestif, comme nous en avons des exemples pour l’émulsine de certains Crustacés; d'autre part, nous savons qu'on ne peut mettre en évidence une hydrolyse du lactose que si elle est assez avancée, de telle façon que, si on a un suc n’hydrolysant que lentement le lactose, on ne reconnaîtra pas cette action si on cherche à la caractériser à un moment où elle n’est pas suflisamment avancée. Ce dernier fait explique les résultats négatifs que nous avions premièrement obtenus avec le suc de quelques Crustacés; mais en prolongeant la durée du contact de ce suc digestif avec le lactose, nous avons obtenu une hydrolyse manifeste de ce sucre.

Des expériences comparatives nous ont montré que des sucs, complètement inactifs envers le lactose, sont très actifs dans, les mêmes conditions, envers l’amygdaline ; ce qui montre que ces deux actions diastasiques sont indépendantes l’une de l’autre et qu’elles sont attribuables à deux ferments distincts, ainsi que l’admettent la plupart des auteurs.

Astacus leptodactylis. Escnorz. — [a lactase existe