Étude des ferments des glucosides et des hydrates de carbonne chez les mollusques et chez les crustacés

actions ne sont pas absolument identiques puisque les deux corps sur lesquels elles s’exercent sont eux-mêmes différents : leur mécanisme ne peut pas être exactement dans les deux cas. Faut-il alors s'étonner qu'un agent le même physique ou chimique n’agit pas exactement de la même facon sur les deux actions ? Non; au contraire, on doit même s'y attendre.

Cette méthode en dehors du principe eur lequel elle repose, principe qui est d'une valeur contestable, présente aussi des incertitudes au point de vue pratique. S'ilest vrai que, pour certaines actions diastasiques, la destruction par la chaleur est séparée de 15°-25°, dans la grande majorité des cas, cette destruction se fait à des températures très voisines, de telle façon qu'on obtient la disparition complète de l’une des actions tandis que l’autre est tellement affaiblie qu’elle se manifeste à peine. On ne peut donc rien conclure de précis dans ces cas.

Cependant cette méthode a été employée par la plupart des auteurs qui se sont occupés de spécificité diastasique, sans qu’elle fut discutée dans la majorité des

cas.

IL. — Méthode de comparaison. — Lorsqu'un liquide

exerce des actions diastasiques sur deux corps diffé-