Anali Pravnog fakulteta u Beogradu

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АНАЛИ ПРАВНОГ ФАКУЛТЕТА

RÉSUMÉ Qu’est-ce qui est commun au droit international et au droit interne? En considérant la question si le droit international est en réalité le droit comme une question purement terminologique, l’auteur examine dans son article qui est commun au droit international et au droit interne. Dans ses recherches qui ont pour but de découvrir ce qu’il y a de commun entre ces deux droits, l’auteur part de l’analyse de l’effet social du droit et il constate que le droit interne a trois effets sociaux principaux, à savoir: la réalisation des intérêts des gouvernants, la paix sociale et l’ordre, auquel cas la paix et l'ordre servent de moyen pour la réalisation du premier devoir la réalisation des intérêts des gouvernants. En comparant ces effets avec l’effet du droit international, l’auteur conclut que dans le premier et le principal effet social du droit, dans la réalisation des intérêts des gouvernants, il y a entre le droit interne et le droit international une différence essentielle. Tout autrement, dans la réalisation de la paix et de l’ordre entre ces deux droits il y a de même certaines différences, mais ces différences, de l’avis de l’auteur, ne sont pas qualitatives mais quantitatives. C’est pourquoi l’auteur considère que toutes les affirmations sont erronées selon lesquells le droit international et le droit interne sont de par leur nature de classe, leur rôle et leur effet identiques. Sans nier que le droit international aussi bien que le droit interne sont l’expression de la volonté de la classe gouvernante, l’auteur attire l’attention sur le fait que cette volonté se rapporte à deux choses différentes dans ces deux droits. Dans le droit interne elle est dirigée vers le maintien du pouvoir sur la classe opprimée, et dans le droit international, cependant, elle tend à la coordination des intérêst avec les autres classes gouvernantes. De cette profonde différence découle, selon I’àuteur, la différence externe fondamentale entre le droit interne et le droit international, l’existence, c’est-à-dire l’inexistence du monopole de la coercition physique pour l’application des sanctions. C’est la rasion pour laquelle l’auteur considère que cet effet social fondamental du droit ne peut être commun au droit international et au droit interne, mais ce sont les deux autres droits qui leur sont communs la réalisation de Tordre et de la paix dans la société, c’est-à-dire dans la communauté internationale.