Bitef

takođe, postati sredstvo još jače polìtiche veze. Tajnu predaje zaboravu a kažnjava »varalicu«. Protivnik Argas biće lišen srih dobara i pogubljen, I ko izgovara pohvalu Kralju? Policajac. To i ni je iznenađujuče, policajci uvek hvale vlast, ili kuju zaveru proti v Vlasti hvaleći je.

»Tartif« je potpuno politichi komad, u njemu se nepr estaño pribegava ideologiji i njegov smisao je u tome što on optuîuje ideologiju. Molijer otvara gradansku kuéu u kojoj se politiche razmirice raspaljuju kao u radiosobi sa odjekom ...

Savremeno âitanje klasika

... U mojim režijama uvek nastojim da poštujem istorijsku tacnost. To cinim iz zadovoljstva a, isto tako, i zato što verujem da ukoliko se hoce govorìti o jednoj epohi strogo pridržavanje je najbolji način da se bade übedljìv. Možda je u ndsìm odnosima prema klasicima najbitnija naša vatrena zelja da ih ispitujemo. Istovremeno, i oni ñama odgovaraju i mi sebi odgovaramo kroz njìh. U oba sluéaja svaka generacija polazi tako u otkrivanje sebe i u otkrivanje njìh. Klusici su nepromenjivi u srazmeri u kojoj mi pristajemo da oni to budu.

Otkud taj neizrecivi osmeh na Molijerovim usnama? Otuda sto on zna da istina nije ni kod Organa, ni kod Kleanta. Pozorište nas ne napaja istinom. U svojim najboljim trenucima ono se trudi da je mi naslutimo. Na sceni, Organ i Kleant su osudeni da se razdiru. Liénosti u pozoriitu i ne mogu bez razdiranja kako bi se malo pomalo naslutilo da je interes u celini koju one cine. Razumetî jedan sukob u teairu, to znači primicati se toj poetskoj viziji.

(Izvodi iz raznih razgovora sa Rogerom Planchonom)

Monsieur,

une

J’ai été hier soir voir votre » Tartuffe «. Superbe la mise en scène, superbes les acteurs,

correspondance

avec

Aucun, excepté que, en faisant du scandale, il est plus facile d’avoir du succès. La mise en scène est bien, je suppose qu’avec cette

une

maison vieille et branlante vous avez voulu représenter la

spectatrice

structure sociale déjà pourrie et branlante alors, mais le Christ mort (quelle douleur pour moi de voir le beau Christ de Lebrun en pareille pièce!) n’a pas de raison d’être. N’en vous déplaise, la religion n’était pas morte alors comme elle n’est pas morte à présent (comme vous pouvez voir par cette lettre il y a ici des catholiques bien vivantes et éveillées), puisqu’ elle produisit quelques-uns beaux génies de votre langue, Pascal, Fénelon, Bossuet, etc. Ne parlons pas des saints, j'en passe et des meilleurs, parce que je suppose

surtout vous. Mais je n’ai pas applaudi. • Vous avez prêté à votre Orgon des inclinaisons que, dans l’oeuvre de Molière, il n’y a aucun motif pour lui supposer.

ils n’ont aucune valeur pour vous. Vous êtes un ingrat, votre pays doit à la religion le meilleur qu’il a. Vous me diriez: je le sais, mais c’est en faisant du scandale et en attaquant la religion qu’on gagne plus d’argent. Je ne vous en félicite pas. Recevez, Monsieur, mes salutations, signé: Myriam de la Riestra Libertad No. 976 Buenos Aires, le ler juillet 1973.

Madame, Je veux d’abord vous remercier de l’attention que vous portez à

mon travail. Pensant ce que vous pensez du spectacle, vous auriez pu vous contenter de le mépriser et de ne jamais m’adresser une lettre. J’en suis touché. Mais je suis surpris. Ainsi croire que j’ai »voulu représenter avec cette maison vieille et branlante, la structure sociale déjà pourrie et

branlante« est une erreur. La maison n’est ni vieille, ni branlante: il s’agit d’un palais où l’on fait des travaux. »La structure sociale «, pour employer vos mots, n’est ni pourrie, ni branlante, c’est l’inverse. La société est jeune, vigoureuse, elle entreprend de transformer le monde.

Vous écrivez: »ne vous en déplaise, la religion n’était pas morte alors comme elle n’est pas morte à présent«. Rien dans le spectacle ne témoigne de cela. Tout précise le contraire. Non, la religion alors n’était pas morte. Les comédiens étaient enterrés dans les cimetrière, Molière ne fut pas

excommunié par l’Archevêque de Paris pour avoir écrit »Le Tartuffe« et les athées avaient tout loisir de témoigner de leur incroyance sur les bûchers. L’Eglise alors était triomphante et se réclamait assez peu du Christ-aux-outrages que nous présentons au premier acte de notre spectacle et qui restera là, témoin muet, jusqu’à la chute du rideau.

Je tente toujours dans mes mises en scènes de respecter l’exactitude historique. Je le fais par goût et aussi parce que je crois que lorsque l’on veut parler d’une époque cette rigueur est la bonne façon d’être convainquant. Rien non plus dans le spectacle ne peut faire soupçonner ou croire que je crache »sur les plus beaux génies de ma langue, Pascal, Fénelon, Bossuet, etc. ..« Puis-je vous préciser que ce n’est pas le cas, Pascal, Bossuet, etc ... et François de Sales dont nous citons deux extraits dans le spectacle ont certes façonné une certaine sensibilité française. Mieux, je crois que nous devons »Le Tartuffe« aux livres pieux du X Vile siècle. Lorsque les penseurs religieux proposent aux chrétiens la dévotion comme but suprême de la vie, d’une façon certes indirecte, ils invitent les dramaturges à mettre des dévots sur scène.

Lorsque François de Sales se propose de codifier le comportement de la vie de chacun dans son beau livre, si bien écrit, » L’introduction à la vie dévote«, il appelle déjà Molière à mettre sur la scène le comportement de quelques dévots. »Le Tartuffe« est la réponse à »L’introduction à la vie dévote«