Bitef

années suivantes à sa fondation, il a été confronté avec des faliments, des incendies et mêmes des fermetures temporelles. Avec une ténacité spécifique au peuple roumain, la troupe a réussi de créer beaucoup de spectacles brillants dans les années de crise et d'adversités. Les premières décénies de l'existence du Théâtre National de Craiova n'ont été crées que des spectacles musicales et vaudevilles. Dans les années 1900 l'accent s'est déplacé vérs les pièces dramatiques, en représentant surtout les drames classiques universelles, surtout Shakespeare et Molière. De nombreuses personnalitées du théâtre roumain ont débutés, se sont formées ou sont arrivées à travailler au Théâtre National de Craiova. La début du XX-ème siècle à été une période de promotion du drame historique nationale, paralélément avec le mentien des classiques universels dans le répértoire. Pendant le régime communiste, le théâtre a été financé par l'Etat, mais ce »favoritisme« imposait aussi un controle idéologique. La ligne directrice du parti unique était celle du réalisme socialiste. Dans les années '5O, les pièces soviétiques étaient mises en scène, quel que soit leur qualité artistique. La lutte de classe était plus importante que le spécifique national. Malgré toutes des difficultées, par l'utilisation des suptilitées, des métaphores et des allegories que le publique comprenait par une complicité rituelle, la troupe a pu créer de beaux et inspirés spectacles, y compris pendant la plus difficile période, celle de la huitième décénnie quand au théâtre on n'assurait que 20-30% de la subvention nécessaire. Après la chute du régime communiste, en 1989. le Théâtre National de Craiova, avec un réel enthousiasme et du travail en accordant une grande attention à l'acte artistique, a mentenu sa bonne réputation, en recevant une subvention intégrale du gouvernement. Les années 1 989-1 993 ont été un moment artistique particulier, par la collaboration avec le metteur-en-scène Silviu Purcarete, qui y a réalisé quatre spectacles exceptionnels récus extrêmement favorable par le publique et la critique théâtrale. Ces spectacles, Le Gnome du Jardin d'Eté , de D. R. Popescu, Übu Rex avec des scènes de Macbeth d'après A. Jarry et W. Shakespeare, Titus Andronicus de W. Shakespeare et la récente, Phaedre d'après Sénéca et Euripide, ont été recompensés par des prix sur le plan national, et

international, les plus importants étant Le Prix de la Critique et de la fondation Hamada, pour excellence artistique (au Festival International D'Edinbourgh, 1991 ) et le Prix de l'Association Quebequoise des Critiques de théâtre (au Festival de Théâtre des Amériques de Montréal, 1 992). Ces prix ont couronées une carrière internationnalles de notre théâtre invité à presenter ses productions au Festival International d'Edinbourgh, »Theaterformen« de Braunschweig, »Teatro Festival Parma«, Festival International de Jérusalem, sur la scène du théâtre »Globe« de Tokyo, le Festival de Théâtre des Amériques de Montréal, Holland Festival d'Amsterdam, Wiener Festwochen, »Theater der Welt« de Munich, le Festival International de Melbourne, Artwerpen Ž93. d'Anvers et au Festival »Tramway« de Glasgow, Ces succès ont placés notre théâtre dans la tête du mouvement théâtral de Roumanie, ses projets de l'avenir étant liés de la collaboration avec de grandes personnalitées créatrices de Bucarest, attirées par cette nouvelle capitale de l'art scénique roumaine qui est, à présent, Craiova. Bien sur, les difficultés qui peuvent survenir dans ces projets ambitieux sont liés même du moment faste que vive le théâtre de Craiova, regardé avec admiration, esprit critique et même... envie. Chacun de nos spectacles est un examen difficile, mais aussi incitant. ■ Patrel Berceanu

IZVORÎ PREDSTAVE It HIPOLIT - EURIPID Za razliku od Heraklida, koji je napisan pod vlašću dotičnog vremena i Medeje, u kojoj su tokodé evidentni odrazi sddašnjosti, čini se da Hipolit nemo nikakvu vezu so tekućim, sadašnjim događajima; autor kao da se sklanja od njih. Samo poslednja faza, izgleda, po nekim komentatorima, da aludira na Periklovu smrt. To je psihološka drama na najvišem nivou, u kojoj Euripid, kao nikada pre toga pretražuje najdublje delove duše, otkrivajući dotaa nepojmljive tajne. U ovom smislu mnogo liči na Medeju, dramu koja osećanjem kője pokreće radnju - ljubav, IJubav bolna do očajanja - rasuđuje o problemu života i smrti. Otkuda međutim, u Medeji, jačinu Ijubavi spoznajemo samo pomoću mržnje koja se budi u