Bonaparte à Ancône

x BONAPARTE À ANCONE

se reformer et servir de centre à une nouvelle insurrection en arrière de son armée : il exigea et obtint leur licenciement. I attribuait une grande importance à Ancône et voulait y laisser une garnison : aussi le traité n’en prévit-il pas l’abandon immédiat : « Les villes, citadelles et villages formant le territoire d’Ancône, resteront à la République française jusqu'à la paix continentale. »

Bonaparte enfin avait le souci de calmer les passions religieuses, sans se heurter aux exigences du Directoire : il ne parla donc pas de religion, mais il écrivit au Directoire : « Je n’ai point parlé de religion, parce qu’il est évident que l’on fera faire à ces gens-là par la persuasion et l’espérance beaucoup de démarches qui pourront alors être vraiment utiles à notre tranquillité intérieure. Si vous voulez me donner vos bases, je travaillerai là-dessus,