Bonaparte à Ancône

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pour le moment, de la tranquillité de Modène, de Reggio, et des légations de Bologne et de Ferrare ; il comptait sur la paix pour assagir également les provinces voisines, mais redoutait des soulèvements pendant qu'il serait éloigné au nord, vers le Tyrol et Trieste.

Au mois de juillet, Augereau s'était trouvé, en Romagne, aux prises avec une véritable chouannerie et, plus récemment au début de novembre, pendant les longues et difficiles opérations qui précédèrent la bataille d’Arcole, l'Italie entière s'était agitée, crovant à la défaite prochaine des Français. Le refus de Rome de répondre aux avances pacifiques de Cacault avait été la conséquence de cette croyance générale. Bonaparte comprenait que, s'il ne frappait pas un grand coup, il était exposé, chaque fois qu'il s’éloignerait, à voir se renouveler les intrigues et les excitations. |

Une insurrection éclata au début de décembre dans la Garfagnana : à temps pour