Bonaparte à Ancône

42 S BONAPARTE À ANCONE

des malveillants, un instrument de discorde et de guerre civile, je les traiterai sans aucun égard, je ferai détruire leurs couvents et je ferai punir personnellement les curés des villages qui se seront mal comportés ‘. »

L'activité du gouvernement pontifical ne s’employait pas seulement à encourager les soulèvements populaires de l'Apennin.

L’agitation et l'hostilité signalées par Miot, à Rome, pendant l'été, reprenaient. Au début de décembre, la garde civique organisée pour la sûreté de la cité et le service des patrouilles, comprenait 7.000 hommes ; l'effectif s'élevait à 10.000 hommes à la fin de 1796 : nobles, bourgeois, recrues levées dans les provinces pontificales, sous le commandement du sénateur Rezzonico, des princes Allobrandini,

1. Bonaparte au général Rusca, 7 janvier 4797. Napoléon, Œuvres, t. XXIX, p. 267.