Bonaparte à Ancône

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l'Angleterre fournirait le même nombre de troupes !.

L'empereur avait envoyé à Alvinzi, des instructions pour Wurmser, invitant ce dernier, quand il serait à toute extrémité, à sortir de Mantoue, à passer le Pô, à entrer en Toscane el à se joindre aux troupes pontificales. Bonaparte avait intercepté une copie de la lettre impériale et l'avait transmise au Directoire. Il craignait, en outre, le débarquement de quelques milliers d'Anglais à Civita-Vecchia ou à Ancône*.

Sans doute les troupes pontificales n'étaient pas entraînées, la garde civique n'étail guère bonne qu’à faire la police et à parader à Rome ; Ancône, Civita-Vecchia surtout, étaient mal fortifiées et approvisionnées. Mais

4. Miot, I, p. 442113, — Artaud de Montaur, Histoire des Souverains Pontifes romains, vin, PP. 367-368. — Séché, Les origines du Concordat, I, 85. — Du Teil, p: 399, 414, 415, d’après les dépèches de Cacault. — Affaires étrangères, Rome, t. 922, 923; supplément, t. 20.

2. Artaud de Montaur, p. 373. — Séché, I, p. 86. — Du Teil, pp. 410-411. — Bonnal, La chule d’une République, Venise, p. 203. — Bonaparte au Directoire, 28 décembre 1796.