Catalogue des autographes et des documents historiques composant la collection de M. Étienne Charavay
260.
261.
VENDÉE. 1793.
1o L. a. s. du citoyen MorTIER, commissaire national à Sablé (Sarthe) ; 2 avril 1793, 2 p. in-4.
Détails intéressants relatifs à divers avantages remportés par les républicains sur les rebelles, notamment près de Nantes, et sur leurs forces numériques respectives.
_ 2 Note du ministère de la guerre et lettre circulaire de PACHE aux sections, sig. de sa griffe ; 12 et 14 août 1793, 2 p. in-4 ou in-fol.
Ces deux pièces sont relatives à la mise en réquisition de tous les artificiers de Paris, « pour s'occuper uniquement à préparer les matières combustibles destinées à détruire les repaires des brigands de la Vendée. »
30 L. s. de GAUDIN, commissaire national dans la Vendée, au général Boulard, datée des Sables, le 7 mai 1793, 2 p. in-4, et L.s. de GomtEr, ministre de la justice, à Bouchotte, 27 juillet 1793, 1 p. 1/2 in-fol.
Ces deux lettres sont relatives à la manufacture de munitions établie aux Sables pour l’armée républicaine.
VENDÉE. an IL.
1o Notes des ordres donnés par le ministre de la guerre aux généraux pour empêcher les Vendéens de repasser la Loire; 14 frimaire an I, 2 p. in-4.
2% Lettres des généraux Canuel et Avril, annonçant que les rebelles sont absolument dispersés ; copie sig. du représentant GarrAU, 28 au 30 ventôse an Il, 2 p. 1/4 in-fol.
30 Situation de la division d'artillerie existante à Niort, p.s. du général MAcors ; 20 germinal an I, 5 p. gr. in-fol.
VENDÉE ET CHOUANNERIE. CoNSULAT, EMPIRE ET RÈGNE DE LOUIS-PHILIPPE.
do L.s. de Foucné, ministre de la police, à son collègue de la guerre ; 23 messidor an IX, 1 p. 1/4 in-4.
Informé que les ennemis de la Es s’agitent de nouveau dans les départements de l'Ouest, et qu'ils ont choisi Caen pour centre de leurs
manœuvres, il l'invite à envoyer une demi-brigade de renfort dans cette ville.
2 L. s. de Dugois, préfet de police, au banquier Delessert; 26 pluviôse an XI, 1 p. 1/2 in-4.
Des familles allemandes des départements réunis, trompées par l'espoir chimérique d’une distribution de terres dans la Vendée, ont quitté leurs foyers, et sont dans ce moment à La Villette, réduites à se nourrir de chair de cheval qu’elles enlèvent aux équarisseurs. Il prie qu'on leur distribue des soupes économiques, en attendant qu'on les fasse rétrograder.