Considérations sur l'état présent des choses, relativement à politique, aux armée, aux ésperances que lon peux fonder sur une paix prochaine avec la France, etc.

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Cette obfervation’ paroîtra, peut-être, d'une métaphifique trop recherchée à celui qui ignore les viciflitades dont FEfprit humain eff fufceptible; mais, pour peu que lon veulle y réfléchir, on verra qu'elle eft fondée fur les refultais d'une éxpérience que chacun eft à portée de faire ; d'où je conclus que c'eft, dans les hommes publics de nos jours, un aveuglement bien déplorable que celui qui leur fait conftament meconnoître l'infiuance des caufes morales; les généraux apprendroient pourquoi, la veille d’une bataille, le Marechal de Saxe fefoit annoncer, reläche au Théâtre, pour battre les ennemis ; pourquoi un autre Général jettoit fon bâton dans les lignes qu’il vouloit emporter, & files français de nos jours ont ufé ce reffort au point de ne pouvoir, quelque fois, mener leurs troupes aux feu qu'en les ennivrant d'Opium , 8* cela prou-

S* Pai vû moi-même, en Alface, que tous les prifonniers que lon fefoit le matin étoient ivres, Et c’eft par ün commiffaire des vivres, & un officier de Cavalerie transfuges, que j'ai fü comment on les enniveoit, Leur