Considérations sur l'état présent des choses, relativement à politique, aux armée, aux ésperances que lon peux fonder sur une paix prochaine avec la France, etc.

32 de régner par l'opinion, dont elles méconnoïffent l'influence, néplicent Vuface des ref forts par lefquels ont meût à fon gré l'efprit public. De tous les gouvernements, celui de l'Angleterre eft le feul qui employe, depuis long-tems & toujours avec faces, cette forte de Taétique fociale, qui je ne vois pas, fans inquietude , négligée par: les autres puiffances, dans un moment où tout leur fait une nécéflité de difpofer l'efprit public en leur faveur. au

Je fais que autorité ne doit point s’4 vilir ; je fais qu’elle ne doit point defcendre jufqu'à mandier la faveur populaire ; cepen: dant lorsque des circonftances, inouies jufs qu’à nos jours, ont provoqué , dans tous les: Etats, une fermentation dont Pobjèt n’eft pas équivoque; je penfe qu'il importe de faifir Le point où les éfprits, encore flottants entre l'indignation & l’enthoufafine, balançent en.

tre les promeffes d’une: liberté: illufoire & le

réfpè£t habituel du gouvernement fous lequel on eft né, pour terminer ce flottement , par tous les moyens fecondaires que la Litteratu-

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