Considérations sur l'état présent des choses, relativement à politique, aux armée, aux ésperances que lon peux fonder sur une paix prochaine avec la France, etc.

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re, les arts, les fpeËtacles, la curiofité publique, &c. laiffent à la difpofition des adminiftrateurs ; qu'ils fachent qu'un effèt toujours fur de l'ufage de ces fortes de reffources, eft de difpofer favorablement les efprits en faveur de celui qui ne les employe pas avec trop d’affetlation., &quele public, quia auf fon amour propre, finit toujours par tenir, compte des éfforts que lon fait pour lui plaire; mais, qu'ils fe gardent de compte au nombre de ces moyens, des proclamations dont les faits détruifent les promeffes, ou dont les menaces ne font que prêter de nouvelles armes laux méchants, #59 Ë F4 ? ; i

Les peuples voifins ‘de la France n’ont, même encore aujourdhui, qu’une idée trèsimparfaite de la Révolution françaife & de fes fuites ; ils ne la voyent pas fous le pointde-vüe de turpitude & d'atrocité qui la caraétèrife ; ils ne favent pes qu’elle vérifie à la Lettre l’abomination dans la défolation de l'ecriture. Leur oreille eft inceffament frappé de deux mots, dont le fens a fi befoin d'être défini, Liberté, Egalité, & certes, ce

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