Considérations sur l'état présent des choses, relativement à politique, aux armée, aux ésperances que lon peux fonder sur une paix prochaine avec la France, etc.

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né feront-ni les émiffaires des Jacobins, ni la cafte, malheureufement trop nombreufe des Efprits inquiets, des mécontents, des frippons; des pauvres, des ambitieux de toutes les claffes, qui leur diront, qu’en Francé l'Egalité n’eft autre chofe que le droit d’arracher au Citoyen fage, frugal, économe, & laborieux, le fruit de fes travaux, pour en dotter celui que fon inconduite, fa parefle, ou fes vices réduifent à la mifére; la Liberté, non le droit de faire tout ce que des Lois permettent 10*, mais le pouvoir de les violer impunement toutes, a commencer par celle qui ordonne de ne point mentir, jufqu'à celle qui défend le meurtre.

10* Montesquieu, de l'Efprit des Lois, Livre XI, chapitre IL fi um citoyen pouvoit faire ce qwelles défendent , ajoûte l’Auteur, Chapirre Vi,.il my auroit plus de. Liberté, . ,:: &, s’il ny avoit point de monarque, € que la puiflance, éxecutrice fut confiée à un certain nombre de perfonnes, tirées du corps législatif, il w'y auroit plus de Liberté, Noïla bien certainement le cas de la France,