Considérations sur l'état présent des choses, relativement à politique, aux armée, aux ésperances que lon peux fonder sur une paix prochaine avec la France, etc.

CHAPITRE VII.

De la difpofition générale des Efprits en 1792.

f

Si jamais le langage de la verité a dû être celui de l'homme qui parle au public, c'eft furtout aujourd’hui que la prudence dégénereroit en lâcheté fi par une circonfpection, d'autant plus coupable qu’elle n’auroit que des confiderations perfonnelles pour objèt, on craignoit encore d'éclairer fes contemporains, fur les bords même de l’abîme où les ont conduits leurs erreurs.

Et, fi lon pouvoit attendre de la bonne foi des gens paflionnés, je prouverois, à la plupart de ceux qui déclament avec tant d’aigreur contre tout principe qui ne tend pas a établir le Défpotifme en France, rr* que

11* Quant j'entens les Emigrés français profcrire toute éfpéce de conftitution politique,