Considérations sur l'état présent des choses, relativement à politique, aux armée, aux ésperances que lon peux fonder sur une paix prochaine avec la France, etc.

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fe, t’amenoit l’éfpoir des amis de la Révolu> P tion françaife, & fi la Convention, moius

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fubfiftance: la feconde, de chaffer de partout, exépté la Hollande, la Suifle, & l’Angleterre, ces mêmes Emigrés, fans en excepter les femmes Ë les enfans. Que refulk ta il de là ? que beaucoup fe détruifirent eux même, que d’autres fe repandirent dans les campagnes , où, pour échapper à la perfécution & à la faim, ils devinrent valets, journaliers , batteurs en grange, & qu'un nombre, aflés confidérable, rendit une partie dé fes meilleurs officiers aux armées françaifes, en rentrant chéz eux à tous rifques & périls, Ces deux fautes produifirent deux mauvais éffets; elles montrerent aux fujéts le fort qui les attendoit, le prix refervé à leur fidelité, fi jamais les mêmes circonftances les mettoient dans le cis de donner à leurs Princes les mêmes preuves de devoûment; Elles furent, dans tous les Club de la France, l'argument par lequel on démontroit avec quelle barbare imfouciance les défpotes Je font toujours joué de Pexifiance € du bonheur des hommes. Ce font les propres paroles d’un de leurs orateurs. Je n’ignore pas que, parmi les Emigres français, quel-