Considérations sur l'état présent des choses, relativement à politique, aux armée, aux ésperances que lon peux fonder sur une paix prochaine avec la France, etc.

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pénétrer ; celles qui, pour épargner un tems précieux , fe firent a coups de canon ; toutes les propriétés envahies ; tous les droits, même ceux de l’homme, méconnus; tous les liens brifés, a commencer par ceux de la nature , jufqu'à celui de la reconnoiffance; tous les cultes abolis, par conféquent le peuple délivré du frain de toute morale ; vingt mille habitants de lAlface fuyant, avec leurs femmes & leurs enfans, une terre fur laquelle on les faturoient, depuis trois ans, des fruits amers de la plus inconcevable Liberté . . . . , non; ce feroit calomnier l'éfpéce humaine, ce feroit faire aux peuples la plus atroce injure, que de ne pas les croire pénétrés de la plus profonde horreur pour l’épouvantable & fanglante anarchie que préfente le Tableau de la France regenerte; & coîffée de linfime bonnèt, qui, femblable à la robe de Né-