Discours de M. le général Cubières, pair de France, ancien ministre de la guerre, membre du Comité d'infanterie : recueillis et précédés d'une notice historique par un officier de l'ancienne armée

ET

gage avec le zèle, le dévouement et tous les sentiments d'honneur qui sont dans le cœur du soldat. q

Le ministre secrétaire d'état de la guerre,

: CuBiÈRES, Moniteur du 9 mai 1839.

Rapport au Roi pour la fondation d’un collège Arabe à Paris,

Du 11 mai 1859, SIRE;

Après une longue hésitation, les Arabes de l’Algérie se mélent avec nous : les relations commencées dans la colonie se continuent dans la métropole. Les progrès de la civilisation, l’affermissement de la domination francaise sont ainsi plus assurés, depuis que le peuple qui doit recevoir l’une et l’autre vient les juger parmi nous et en partager les bienfaits.

Divers chefs qui s'étaient signalés au service de la France ont demandé et recu l’autorisation de la visiter : l’hospitalité nationale les a accueillis et honorés. En entendant le récit des merveilles qu’ils avaient admirées, d’autres Arabes ont voulu aussi voir de près la nation qui ne leur était connue que par la gloire et Le succès de ses armes, et le département de la guerre qui avait provoqué lexpression de ces vœux, a fourni avec empressement les moyens de les accomplir.

Les enfants des principaux serviteurs de notre cause ont à leur tour entrepris le voyage et quitté avec confiance leur pays natal pour venir juger par leurs yeux de la grandeur, de la force et de l’intelligente activité du nôtre. Leurs récits nous amèneront bientôt de nouveaux hôtes qui