Entre slaves

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ils attendaient avecla plus grande curiosité les paroles de ce dernier, prêts, d’ailleurs, à riposter, s’il y avait lieu. C'est ce qui ne manqua pas d'arriver. |

Kaulbars rappela tout d'abord l'incident qui l'avait conduit au milieu du meeting. On avait maltraité un individu dont le crime avait été de crier : « Vive la Russie! » Est-ce que maintenant tout ce qui serait. russe devait être honni, bafoué, dans ce pays? Est-ce qu'il faudrait rappeler, constamment, aux Bulgares que sans la Russie leur patrie n’existerait pas?

Des INeRnons se produisirent : non, Cet individu a crié : « À bas la Bulgarie! » mais les témoignages recueillis par Kaulbars démentaient ces fonctions Jl continua, expliqua que toutes les crises dont le pays souffrait depuis un an avait créé une profonde agitation.

— Il nya pas d'agitation, crièrent les mereurs.

Cette situation créait un devoir au gouvernement bulgare, soucieux des intérêts de la nation.

Calmer d’abord les esprits, chercher à unir les parlis avant. de procéder aux élections pour la nominalion d’un Prince, et ensuite la Russie désigner Fait :e Prince. Tels étaient les désirs du Tsar et le but de la mission que le souverain lui avait confiée, à lui Kaulbars.

— Moge, moge, cria le groupe des auditeurs, <'est-à- dire, on peut faire les élections, il n'y à pas de oublie

Plusieurs paroles furent encore échangées sur un