Entre slaves

LA RÉGENCE DE STAMBOULOF 00307 ER prendre patience aux honorables, on prolongea indéfiniment les vérifications de pouvoir.

Ces séances leur, donnant beaucoup de loisirs, ils passaient leur temps assis en cercle dans les ruelles de la ville, fumant et buvant d'innombrables petites tasses de café. Ils restaient ainsi de longues heures; laissant courir leur mandat parlementaire, largement rétribué d’ailleurs, sans aucun souci de la politique, enfermés dans leur impénétrabilité orien- tale. La Régence cependant avait ménagé à «députés une surprise et une distraction.

Les deux fameux conjurés qui avaient renversé Je prince Alexandre, les capitaines Benderef et Grouef amenés à Tirnovo, étaient enfermés dans une pièce ‘le la maison commune donnant sur la rue, de sorte qu'on pouvait les voir du dehors. .

Les amis de Stamboulofs’en allaient dans les heures ‘de liberté Te fusil sur l'épaule, à la chasse, et narguaient en passant les prisonniers qui, de leurs fenêtres, suivaient mélancoliquement le groupe de leurs mortels ennemis.

Les jours s’écoulaient ainsi, et aucun pe princier ne se montrait à l’horizon.

Cette question du Prince tournait à la plaisanterie. Dans le milieu gouvernemental, on.ne cherchait à faire qu'une élection -pour.la forme. On tenait le pouvoir, c’était l'essentiel: On verrait énsuite. #

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Cependant, on interrogeait tout le monde, tous les

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