Essai de bibliographie française sur les Serbes, Croates et Slovènes depuis le commencement de la guerre actuelle
32 : LIVRES, BROCHURES
Dudon (Paul). — La guerre, qui l’a voulu ? D’après les documents diplomatiques. Deuxième édition. — Prix : o fr. 50. — Paris, P. Lethielleux, libraire-éditeur, 10, rue Cassette, 10. Paris, Imprimerie des Orphelins-Apprentis d'Auteuil, 40, rue La Fontaine. In-8°, 60 p. (Voir : II. La conséquence du crime de Sarajevo, 25-37 p.).
Dunan (Marcel). — L'été bulgare. Juillet 1915, octobre 1915. Librairie Chapelot, 1017. Marc Imhaus et René Chapelot, imprimeurs, Nancy et Paris. In-8°, vin-396 p.
« Nous suivons avec sympathie l’auteur dans les milieux de la diplomatie, de l’armée et de la presse et voyons se dessiner les symptômes de la trahison prochaine. »
« Revue des sciences politiques ». 15 octobre 1917. 335 p.
Durkheim (E.) et Denis (E.). — Etudes et documents sur la guerre. Qui a voulu la guerre? Les origines de la guerre d'après les
documents diplomatiques, par , professeurs à l’Université de Paris. — Librairie Armand Colin, 103, boulevatd Saint-Michel, Paris (5°). — Prix : o fr. 50. Imprimerie de
Vaugirard, H.-L. Motti, directeur, 12-13, impasse Ronsin, Paris.
In-S°, 65 p.
« Leur conclusion, qui repose sur une argumentation des plus précises, ‘est que c'est l’Allemagne et l’Autriche qui ont voulu la guerre : à ces deux puissances seules incombe la responsabilité des maux qu'elle doit entraîner pour.le monde entier. »
« Revue Générale de Droit ». 1914, KXI-525 p.
Effort (L’') Seibe. — Discours prononcé à la Sorbonne le 8 jévrier 1917 dans la conférence organisée par le Comité « pour l'effort de la France et de ses alliés », par Edmond Perrier, membre de l’Institut, Directeur du Muséum d'Histoire naturelle, Joseph Reinach, ancien député, Mil. R. Vesnitch, correspondant de l’Institut, ministre de Serbie. Extrait de la Revue des Sciences politiques du 15 avril 1917. — Prix : o fr. 60 — Paris, librairie Félix Alcan, 108, boulevard Saint-Germain, 108. In-S°, 40 p. Coulommiers, Impr: Paul Brodard.
« En étudiant l’histoire de la Serbie, rempart de la chrétienté contre l’islamisme, rempart de l’humanisme contre le germanisme, NM. Labbé a fortement marqué combien les Serbes ont le culte du passé, le sens de l'honneur national, la magnanimité dans la victoire, l'espoir, indéracinable dans la défaite, la retraite et l'exil même. Ce que nous savons personnellement d'eux, depuis leur arrivée en France (20 janvier 1916), nous autorise à confirmer tout ce que le secrétaire du Comité de l'hommage français a