Garat 1762-1823

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d'autre rémunération que ce que voulut bien lui abandonner l'abbé Broc, « qui, en sus de ses appointements, prélevait sur chacun de ses écoliers un droit de scolarité fixé à quinze livres », ce qui lui faisait, à peu près annuellement, une somme de quinze cents livres, le nombre des élèves de philosophie étant d'une centaine. Ce ne fut qu'au boutde ces neuf ans, quoiqu'ileùt été nommé professeur titulaire l'année qui suivit sa nomination d'adjoint, que l'abbé Garat eut un traitement fixe de douze cents livres.

Il passa ensuite au rang de sous-principal. À un moment donné, la jurade de Bordeaux se réunit pour décider un plan de réformes urgentes à introduire au collège de Guyenne et les régents furent invités à l’accepter. On leur demanda en même temps de choisir, parmi leurs collègues, ceux qu'ils jugeaient devoir être mis à la tête de l'établissement pour procéder à l'exécution de ces réformes. L'abbé Broc fut désigné comme principal, et MM. Garat et Taverne, ce dernier professeur de rhétorique, comme sous-principaux. Cet état de choses dura jusqu'en 1784.

À cette ‘époque la direction du collège passa